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Rencontre avec Jean-Claude VIOLLET |
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Dans votre rôle de député, comment concilier la représentation d'intérêts locaux et la défense d'un intérêt national ?
De même, quand on parle de politique de ville, c'est notamment pour faire en sorte que des dossiers comme ceux de la requalification des quartiers de Ma Campagne, de Basseau ou de La Grande Garenne, puissent être plus rapidement pris en compte, ce qui n'est pas contradictoire, bien au contraire, avec le fait de demander, et d'obtenir une rallonge de 2,9 millions de francs pour la rénovation immédiate de 634 logements sociaux à Basseau, La Grande-Garenne et Ma Campagne, comme je l'ai fait. Enfin, quand on débat de la loi sur la simplification et le renforcement de l'intercommunalité, c'est là encore pour modifier la réalité sur l'agglomération du Grand-Angoulême, afin qu'elle ait les moyens de ses ambitions, de son projet, à travers des compétences (développement économique, aménagement de l'espace, ) et des moyens nouveaux, pour une plus grande solidarité entre les communes membres. Et c'est bien entendu la même chose pour la prévention et la lutte contre l'exclusion, avec la Couverture Maladie Universelle (C.M.U.), . N'y a-t-il pas parfois des frustrations ? Bien entendu, il y a, après, des arbitrages nationaux, ne serait qu'à travers les incontournables arbitrages budgétaires, la ressource n'étant pas, chacun le sait, inépuisable. Ainsi, quand on parle de politique de défense, en particulier de restructuration d'industries d'armement, et cela concerne directement un bassin d'emploi comme le nôtre, il nous faut travailler, avec l'ensemble des partenaires économiques, sociaux, et toutes les collectivités territoriales intéressées, sur la réorganisation, la remise en perspective de notre tissu industriel, pour maintenir, a minima, notre niveau de création de richesses et d'emploi, en obtenant de l'Etat les plus justes compensations. |