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l'ULM

Il existe plusieurs catégories d'appareils

Une "journée " leçon de pilotage d'ULM.




Il existe plusieurs catégories d'appareils et chacune se fait en mono ou biplace.

Le paramoteur : constitué d'une "voile" d'environ 30 M2 et d'un châssis sur lequel se fixe le moteur et l'hélice que le pilote porte généralement sur le dos (des machines plus lourdes sont équipées de roues pour faciliter l'envol notamment avec passagers).

Le paramoteur est vraiment "l'aéronef de la liberté", d'un poids de 15 à 20 kilos, il se range facilement dans le coffre d'une voiture et l'apprentissage de l'ordre d'une semaine peut permettre au plus grand nombre de pratiquer en grande sécurité dans des conditions météo calmes.




Le pendulaire : c'est le pionnier des ULM, né au USA quand, sous une aile delta, des pilotes ont accroché un chariot tricycle avec un siège, moteur et une hélice pour pousser l'ensemble, le pendulaire permet un vol en contact direct avec les éléments et il devient vite très physique si le vent force un peu .

Il existe des machines très simples pour une personne avec un moteur de 25 à 30 CV et, à l'opposé, des appareils sophistiqués et confortables, munis de propulseurs de 60 à 80 CV, permettant les grands voyages pour un pilote et son passager.




Le multiaxe : il ressemble de plus en plus à un petit avion même si, au début, il était constitué de tubes et de toile et pouvait paraître des copies des avions de l'époque héroïque (un certain nombre de pilotes considèrent qu'il représente vraiment l'esprit ULM par sa rusticité et sa simplicité ).

Quand le vent cloue au sol les paramoteurs et la plupart des pendulaires, le multiaxe peut encore voler dans de bonnes conditions.




Les dernières générations en composite et avec des moteurs 4 temps de 80 CV autorise leurs équipages à de véritables voyages dans le confort et la sécurité d'un avion léger.


L'autogire : récemment intégré dans les catégories d'ULM, les autogires ressemblent pour le profane à un hélicoptère, pourtant la différence est essentielle : c'est la vitesse donc le vent qui fait tourner le rotor (la grande hélice qui coiffe la machine) et non le moteur de 50 et 100 CV qui, lui, ne sert qu'a pousser l'ensemble.
Les autogires sont délicats à piloter permettent des évolutions en vol qui offrent vraiment des sensations fortes à leurs pilotes et leurs éventuels passagers.


Les aérostats motorisés : sauf autorisation spéciale, ces petits dirigeables pour une ou deux personnes étaient interdits de vol en France, ce qui a bien sûr contrarié leur développement.

Aujourd'hui ils constituent une catégorie d'ULM et les choses devraient changer, même si, gonflés à l'air chaud ou à l'hélium et équipés de moteurs de 50 à 100 CV, ils nécessitent beaucoup de manutention et un gros travail de" l'équipe au sol ".