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l'ULM

Une "journée " leçon de pilotage d'ULM.

Il existe plusieurs catégories d'appareils



Je ne suis pas forcement le mieux placé pour vous parler d'ULM, car je suis encore dans la phase d'apprentissage mais au moins, je ne suis ni blasé (c'est trop récent comme découverte) ni trop technique (c'est trop juste comme compétence).

Le mouvement ULM (ultra Léger Motorisé) est apparu en France dans les années 80, et a réellement modifié le milieu des loisirs de l'air en introduisant des notions nouvelles : outils plus simples, coûts moins élevés, liberté plus grande mais aussi responsabilité accrue des pratiquants.




Une "journée " leçon de pilotage d'ULM.

Au lever coup d'oeil au ciel : pas trop de nuages, pas de pluie à plus forte raison, un vent absent ou faible, c'est le week - end: bravo! il est temps de téléphoner au terrain pour vérifier si l'instructeur est disponible(il l'est dans la quasi-totalité des cas car c'est le plus mordu de nous tous).

Arrivé au terrain, la première étape consiste en la visite "pré vol", il s'agit de tout vérifier, de l'état les haubans à celui de la toile, des gouvernes au bloc moto propulseur, du niveau de carburant au serrage des écrous. Cette phase est, on le comprend, essentielle, le moindre oubli peut mettre en cause la sécurité du vol et . bien plus (aucun pilote ou apprenti pilote ne 'sont suicidaires). Apres l'installation à bord qui demande un minimum de souplesse, c'est le démarrage du moteur à la main, bien sûr en faisant bien attention (mais oui l'instructeur n'était pas encore installé dans la cabine !).



Après un temps pour faire monter la température du moteur, direction bout de la piste suivant le vent car on s'envole toujours face au vent.

Avant de s'engager sur la piste, check liste des actions vitales, vérification des instruments de bord, du trafic(et oui même sur le terrain d'ULM de Montmoreau), de la direction du vent, etc. et on s'aligne sur l'axe de la piste.

Paré ? OK gaz à fond, l'appareil accélère sur environ 60 m, à environ 50 km/h on lève les roues en restant sur un vol horizontal tandis que la vitesse augmente. A 80 km/h, miracle, on grimpe à 2 à 3 mètres par seconde, ça bouge un peu en passant sur le bois en bout de piste et entre 100 et 150 metres d'altitude on réduit légèrement les gaz pour soulager le moteur et réduire le bruit pour les habitants du voisinage. La leçon est vraiment commencée et suivant le programme s'enchaînent décollages et atterrissages (le plus dur à apprendre est de poser les roues avec douceur ) ou navigation ou ... à découvrir.



Mais pourquoi tout ça !

Quand vous volez entre 300 et 400 m par temps calme avec un ciel dégagé et que défile tout doucement sous vos yeux un paysage charentais très varié,

que vous découvrez le pauvre terrien en train de tondre sa pelouse ou le pauvre sportif en train de suer sur son vélo sur une route que l'on devine en côte, alors le Roi n'est pas votre cousin. Ça c'est du sport !