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Nous voilà remis de ce 27ème week-end de folie où Angoulême a, pendant cinq jours au moins, brillé sous son meilleur aspect. Avec son festival BD particulièrement réputé, reconnu des professionnels, plébiscité par le grand public, notre ville sest retrouvée sur le devant de la scène. Pour quatre jours: bisous dans le cou, poignées de main chaleureuses, remerciements, félicitations, cocktails angoumoisins à gogo...Méconnaissable vous dis-je ! Une ville transformée ! Dynamique, qui brille, qui bouge, respire, vit et sillumine !
Et maintenant ?
Reformulons : la ville dAngoulême peut elle vivre et se développer sur la seule image de son festival BD ?
Jusquoù limage dAngoulême, capitale de la BD, peut elle nous amener ?
Avec un déficit bien réel en matière de grands équipements, Angoulême souffre plus que jamais de son image de ville endormie à la remorque des autres villes du Poitou-Charentes. Le parc industriel est certes lun des plus importants de la région mais vieillit sérieusement et a du mal à se renouveler. Le secteur de limage nourrit beaucoup despoir, mais seul lavenir nous dira ce qui relève de la communication creuse et stérile, ou du réel développement économique dun nouveau secteur de pointe pour Angoulême.
Les années folles sont maintenant loin, le deuil culpabilisateur qui a suivi est révolu, plus que jamais cest maintenant que lavenir dAngoulême se joue...Contrairement à la fusée Tintin, Angoulême se doit de décoller. Maintenant. Une sacrée responsabilité pour nos Elus
et pour chaque Angoumoisin, car le nécessaire développement de la ville est laffaire de tous.
Nicolas PINEAU.
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