Les critiques fusent de toute part, les dérapages ont été importants ces dernières années. Au moins 1/3 des élèves de terminales semblent être opposés à la Fête de la Farine. A lieu de suivre une tradition imposée, où nous faisons que reproduire une orchestration usée, pourquoi ne pas devenir les précurseurs d'une nouvelle tradition et innover ? Il faudrait que les "Pères Cent" cuisiniers se rendent compte que leurs ingrédients chandelériens ont un arrière goût de déjà-vu. Surtout, ce gaspillage massif est fortement choquant pour beaucoup d'entre nous. Les Restos du Cur avaient adressé un courrier expliquant leur sentiment devant le bitume blanchi.
En outre, force est de constater que très peu s'y amusent réellement. Devons-nous alors continuer à nous cacher derrière l'alibi de la tradition pour commettre des actes fortement répréhensibles, causant parfois des dégâts matériels, et qui vont à l'encontre de toute solidarité avec les plus démunis. Pourquoi ne pas concilier plaisir, défoulement, rébellion contre l'Autorité, le Bac, séchage des cours, de façon plus pacifique ?
Nous espérons que cette journée de Père Cent 2000, symbole d'une volonté de changement des mentalités, s'inscrira, pour de bon, dans une nouvelle tradition lycéenne qui puisse évoluer au fil des années grâce à l'investissement de chacun.
Voilà donc le point de vue de la majorité des terminales qui au lieu de rester passifs, ont préféré participer à la programmation et à la mise en place de cette journée.
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