VIDOCQ

De Pitof, avec Gérard Depardieu, Guillaume Canet,
Inès Sastre, André Dussolier,

et Jean-Marc Thibault, etc.….

Que le forçat soit avec toi ! Après le passage de la boite à images aux projecteurs de luxe, et celui du piano d'accompagnement au son THX, voilà la grande révolution de ce début de millénaire : le premier film totalement en nu Emeric. Il s'agit d'un nouveau procédé où tous les acteurs du film se prénomment Emeric et se baladent nus avec leur petit chose dans le matin rose.

Et si Georges Lucas devait être le premier à utiliser ce procédé pour son Star Wars 2, on aurait adoré voir le résultat avec Obi-Wan Emeric Kenobi, Luke Emeric Skywalker, Reine Emeric Amidala ou le Jar Jar Emeric Binks. Mais c'est Pitof, qui le prit de cours et…. - Mais n'importe quoi, alors voilà j'arrive de vacances, je n'ai même pas le temps de dégonfler ma bouée canard que déjà les âneries commencent. Pétard ! Mais vous vous croyez où ? ! ?Alors on reprend : Avant même la qualité intra sec du film, si Vidocq est un film important et marquera une page du cinéma, c'est qu'il est le premier film en Numérique. Grillant de quelques années lumières Georges Lucas à qui cet honneur était destiné, c'est en fait la maison de production de Dominique Farrugia qui arrive à cet exploit. Et si le réalisateur signe ici son premier film, c'est pourtant un habitué des studios puisqu'il s'agit de Pitof, celui-la même qui signa les effets très spéciaux de la Cité des Enfants Perdus, Asterix, Alien 4, et de Fantôme avec Chauffeur (t'es vache, on avait dit qu'on ne le .

.dirait pas celui là).. Les mystères de Paris. Si les fabuleux destins sont à la mode en ce moment, celui d'Eugène François Vidocq est l'un de ceux là. Car cet ancien bandit de grand chemin fut capturé et jeté aux cachalots, non aux cachots, là. Multipliant les évasions comme d'autres les petits pains, il passa près de 13 ans en prison. Ce grand cachottier devint alors indicateur pour la police puis chef de la Sûreté et créa, bien avant Magnum, la première agence de détectives.

.Pourtant ce ne sont pas les exploits de ce repris de justesse qui nous sont conté ici, mais plutôt sa mort romancée. Nous sommes alors en 1830, et pour les besoins d'une enquête, notre héros va devoir affronter un bien étrange personnage : l'Alchimiste. Il s'y brûlera pourtant les ailes et les poils des coudes et trépassera rapidement dans les flammes de ce démon. Dès lors, Etienne Boisset, son biographe, va débarquer de province et reprendre du début l'ultime enquête de son maître à penser.

C'est ainsi que de maisons closes en ruelles obscures, notre jeune ami battra le pavé (oh ! le vilain pavé) à la recherche d'indices qui l'entraîneront dans les bas fonds de la ville.

IDans cette descente aux enfers, il fera la connaissance entre autres de Préah, une courtisane joliment intrigante, de Nimier, l'associé de Vidocq, de Lautrenne, préfet de police accompagné de deux sbires jumeaux et de Leviner vieux contre maître d'une fabrique à canon. Mais l'énigme reste entière : Qui se cache derrière ce masque à dessouder que porte l'Alchimiste en perpétuant ses forfaits ?…Jamais les écrans n'oublieront son pseudo. Jean-Christophe Comar, alias Pitof, est donc le réalisateur du premier film 100 % numérique. Ainsi, avec une qualité d'image rare, il nous conduit dans un récit des plus enthousiasmants. Il faut dire qu'il s'est entouré de Jean-Christophe Grangé (les Rivières Pourpres) pour le scénario et de Marc Caro pour la direction artistique

. Quant aux acteurs ils se sont totalement plongés dans ce projet enthousiasmant. Soyons - sûrs que cette œuvre de Pitof restera une grande teuf pour tous les amoureux du cinéma !