Si vous pouviez savoir la joie palpable que cela me fait de vous recommander aussi chaudement qu'un bébé qui sort du four, un film où jouent Monsieur et Madame Patate, vous n'en reviendriez pas.

Un rapide retour en arrière pour vous présenter s'il en est encore besoin ce qu'est Toy Story. Il y a cinq ans maintenant, alors que j'étais tout jeune et que je ne pesais pas encore 120 kg, je flirtais avec une fille qui habitais Niort et qui avait un très bel élevage de 20 000 porcs..... (euh!!! Tu nous fais quoi là ? Eh ben je raconte"Dod Story". Mais, c'est pas "Dod" c'est "Toy Story", suit ce qu'on te dit)... Hum, hum... Toy Story, c'est avant tout l'idée folle d'un homme de faire un long métrage tout en capsule de bière. Le projet fut finalement abandonné très rapidement, le lendemain matin très exactement, après un réveil pour le moins laborieux. Pourtant la pensée de réaliser quelque chose de nouveau poursuivit John Lasseter et se concrétisa par le premier et véritable film d'animation tout en image de synthèse.

Un travail fou pour un résultat qui dépassa toutes les espérances et qui ravi aussi bien les petits que les plus grands. Autant dire que la suite nous faisait une énorme envie, tiens, salut Groquick!

Ne vous est-il jamais arrivé de penser que les jouets avaient une âme, une vie bien à eux et que après avoir été manipulés par les mains grassouillettes de n'importe quel gamin, il se mettaient à bouger et à se raconter des histoires sans que jamais aucun humain ne le sache jamais ?

Si vous avez vu le premier opus, vous savez maintenant que tout ceci est vrai et pour en être plus sûr encore il suffit de retrouver nos héros qui n'ont pas pris une ride. Woody, la poupée de chiffon et Buzz, le cosmonaute aux sons électriques, sont enfin devenus les meilleurs amis du monde. Mais alors qu'Andy, le garçonnet qui possède ces jouets a cassé le bras de Woody et ne peut l'emmener en colo avec lui, la marionnette en mousse va se faire voler par un collectionneur sans scrupule qui voudra le vendre à un musée japonais. C'est sans compter sur Buzz et son équipe de jouets qui vont se mettre à la recherche de leur camarade de jeu. Pendant sa captivité, notre cow-boy loin de son foyer va faire la rencontre et tomber sous le charme de Jessie et va se découvrir un passé de star dans une vieille série des années 50.

Après l'effet de surprise du premier volet, on aurait put craindre une suite plate et sans le moindre intérêt. Et si au début cette suite ne devait sortir qu'en vidéo, les responsables se ravisèrent très rapidement devant l'ampleur du projet. Plus de gags, de références, d'histoires, de décors et d'effets visuels d'une toujours incroyable réalité, nous font succomber dès la première minute.

L'histoire d'une incroyable drôlerie est aussi bien faite pour les enfants qui resteront à suivre leurs personnages que pour les plus grands qui seront plus à même de comprendre les „clins de yeux‰ tant ils sont nombreux. En résumé un très bon film fait pour toute la famille à l'inverse de "Chtouille
Story" qui lui n'a été fait que pour les morpions.