|
OPERATION ESPADON |
||
Sii nous avons parlé jusqu'à présent de films qui risquaient de faire l'événement de cette rentrée, nous n'avions pas encore de films américains avec cascades, explosions, scénario bien lourd façon burger et tout le toutim. |
||
Pourquoi, alors, ne pas aller pêcher cela du côté du dernier Dominic Sena qui avait commencé sa carrière par un Kalifornia au relent de Serial Killer et qui avait fait faussement impression l'année dernière avec 60secondes Chrono qui pouvait se résumer par : wawawoum, pan pan, voler voiture, tic tac (qui ne sont pas des noms d'écureuils mais le bruit du chrono), poursuite, badaboum.. youpie, au revoir… ! En plus avec un John Travolta qui essaie de se recaser tant bien que mal, on se dit que cette opération sent la friture d'espadon accompagnée de gros navets à plein nez. Et bizarrement, si on ne voit cela que comme un simple divertissement, on peut adhérer très facilement à cette cuisine moins pesante que l'on aurait pu le penser. Gros poisson en haut trouble. Durant les années 80, alors |
|
|
que les autorités américaines tentent de. , lutter contre le fléau de la drogue mais pas contre celui des armes, une opération anti-narcotique du nom d'Espadon va pouvoir mettre 6 milliards de dollars |
||
|
de côté.Cette somme va alors pouvoir assurer une heureuse retraite aux hauts dirigeants du pays qui y avaient secrètement accès. Pourtant une arête va se glisser dans cette bouillabaisse peu recommandable. Cette arête, c'est Gabriel Shear qui espère bien récupérer cet argent pour pouvoir financer un projet politique dont il a eu l'idée. Cet argent transitant dans le cyberespace, il lui faut trouver un petit génie de l'informatique. Stanley Johnson semble être cette perle rare. Tout juste sorti de prison, il n'a plus le droit de toucher ne serait ce que la touche " entrée "d'un clavier. Gabriel, ne pouvant rien faire sans lui, va tout de même | |
l'embaucher.Et pour être bien sûr de sa totale coopération, il va aussi kidnapper sa fille Holly. Pêche à tous les étages. Si le scénario arrive à tenir sa ligne de flottaison sans jamais aller vers le fond, c'est qu'un rythme d'enfer et un humour omniprésent nous fait avaler le gros hameçon qu'est cette histoire. Dès la première explosion en 3D le ton est donné pour ne s'arrêter 1h40 plus tard avec une belle énergie. Et si ce film passera facilement à travers les filets des films qui marquent, il est quand même assez divertissant pour pouvoir s'en payer une belle tranche.
|
|