PRINCESSE MONONOKE

De Hayao Miyazaki, avec...
euh, personne vu que c'est un dessin animé

qui dure 2h15


Il suffit de parler de dessin animé japonais pour que la moitié du public français fasse la grimace en pensant à Dragon Ball Z ou à d'autres idioties encore plus indigentes.

Mais voyez-vous les mangas c'est un peu comme à la Samaritaine on y trouve de tout, du pire au très beau. Et quand c'est très beau c'est souvent signé Hayao Miyazaki, véritable génie transalpin puisqu'il vit au Japon. Aussi connu là-bas que Walt Disney dans le monde, il est le père entre autre de Porco Rosso et de Mon Voisin Totoro.

Alors si vous voulez que l'on vous conte une histoire de princesse moins niaiseuse qu'un rêve bleu, ce dessin animé qui s'adresse tout de même aux grands enfants est fait pour vous.


Ashitaka, jeune guerrier, est blessé par un démon en sauvant son village. Victime de cette malédiction, il va devoir partir à la recherche du dieu Cerf qui lui seul peut défaire le sortilège. Sur sa route, il devra affronter une patrouille de sangliers et surtout un troupeau de loups dont le chef de bande est une bien étrange et ravissante princesse dont il tombera instantanément sous le charme.

Il sera alors prêt à tous les combats pour défendre son inébranlable amour de la belle à fourrure.


Il est impossible de raconter dans le détail cette incroyable histoire tant les personnages sont nombreux, tant les aventures sont tumultueuses et tant l'histoire est riche de sentiments, de symboliques ancestrales et de messages à défendre. En plus, tout cela prend place avec une telle limpidité que notre plaisir n'en est que décuplé. Un grand spectacle totalement réussi et maîtrisé. La petite dernière de Miyazaki a vraiment tout d'une grande.