LIBERTE-OLERON
De Bruno Podalydès,
avec Denis Podalydès, Guilaine Londez, Patrick Pineau, Arnaud Jalbert , Odile Deray

Si nous avons commencé cette rubrique avec un pur produit cent pour sang américain, il est normal de conclure avec une brillante comédie française. Elles ont tout de même bien évolué depuis 20 ans nos chères comédies.

A une époque, il suffisait de mettre Jean Lefèbvre, Bernard Menez et Paul Préboit en tête d'affiche pour que le film soit un succès au près du public. Si nous avons commencé cette rubrique avec un pur produit cent pour sang américain, il est normal de conclure avec une brillante comédie française. Elles ont tout de même bien évoluée depuis 20 ans nos chères comédies. A une époque, il suffisait de mettre Jean Lefèbvre, Bernard Menez et Paul Préboit en tête d'affiche pour que le film soit un succès au près du public.

Le scénario était souvent écrit sur un coin de table et les marques de gros vin qui tache arrivaient même à réapparaître sur la pellicule (ce qui était assez balèze). Heureusement, pour Bruno Podalydes ce n'est pas vraiment le même millésime. Il réalisa deux moyens métrages, " Versailles Rive Gauche " où un maximum de personnes devaient rentrer dans un petit appartement parisien et " Voilà " où un papa emmenait son petit garçon encore bébé à la découverte des merveilles de la campagne.


Il fit ensuite un long " Dieu seul me voit " qui était une petite merveille d'humour et d'intelligence. Il faut tourner la plage. Voilà un film qui sent les vacances, les cartes postales, les fruits de mer, les


châteaux de sable, les pédalos dans l'eau, l'huile grasse et les coups de soleil lorsqu'il veut bien sortir. Jacques a tout prévu pour son séjour vendéen avec ses quatre enfants. Se voyant déjà en vieux loup de mer, il espère bien réussir cette extraordinaire aventure même s'il ne touche pas une

rame en voilierAinsi, pour les surprendre, il va avoir l'idée de remplacer les jeux de plages un peu répétitifs par un grand défit digne du Guiness Book. Il s'est mis en tête de rejoindre l'île d'Aix distante de 5 km. Mais plutôt que d'y aller à la nage, Jacques à fait l'acquisition d'un voilier nommé Liberté-Oléron. . Avec un titre ressemblant à celui du film de Rozier : Maine-Océan, Podalydès réussit un film simple et pourtant plein de charme et d'humour

. Comme à son habitude, il a demandé à son frère Denis de tenir le rôle de ce personnage lunaire, poétique et pourtant tellement humain. Un avant goût de vacances qui fleure bon la marée mais beaucoup moins la morue que dans certains lofts.