LE MASQUE DE L'ARAIGNEE

De Lee Tamahori, avec Morgan Freeman, Monica Potter, Michael Wincott, Jay O. Sanders, Dylan Baker, ….

Durée 1h 44 (et c'est suffisant )

Si avec Jean-Pierre Jeunet, nous avons l'exemple que les cinéastes peuvent garder leur intégrité et

leur ingéniosité face à Hollywood, avec Lee Tamahori, nous pouvons observer aussi que cet univers peut happer les jeunes talents prometteurs.
Alors qu'avec son premier film l'Ame des Guerriers (à voir absolument !), Tamahori signait une œuvre forte et intense et pas si éloignée de Ken Loach, il fut rapidement récupéré par les grands studios. Depuis, il use son temps et son esprit à réaliser des films de commande qui n'ont que très peu d'intérêt. Pourtant, on ne sait quelle mouche le pique, mais le voilà stimulé par la suite du Collectionneur qui est en fait un " préquel " aux aventures du premier. Seul rescapé Morgan Freeman, a repris le costume de son héros qui n'a pas grand-chose à voir avec celui de Spider-Man

Une araignée au plafond. Pour vous remettre dans le bain, Alex Cross est un " profiler " type. Détective et docteur en psychologie, il analyse les comportements des psychopathes et sait comment se conduisent les criminels. En semi-retraite depuis la mort de sa coéquipière, il va être amené à reprendre du service malgré lui. En effet, Gary Soneji qui est resté bluffé par l'enlèvement du fils de Charles Lindbergh dans les années 30, a concocté, pendant deux ans, un dessein du même gabarit, il va ainsi kidnapper la petite Maggie Rose Dunne, fille d'un sénateur américain et d'une actrice très en vue. Alors que la petite devait être protégée par l'agent

IJezzie Flannigan, cette dernière va tout d'abord prendre un savon par ses responsables puis deviendra la nouvelle partenaire de Cross. Ce dernier a été choisi par Soneji lui-même qui voulait être confronté au meilleur de la brigade. A force d'énigmes et de fausses pistes, Cross avancera dans un labyrinthique suspens où il ne devra jamais perdre le fil. Mais Soneji a plus d'un tour tordu dans sa caboche.


On se tape une toile, on se fait une bouffe.

Tisser une intrigue policière grâce à l'adaptation du très bon livre de James Patterson " Along came a spider " aurait pu être du pain béni, ca n'a en fait que la saveur d'un petit pain rond à Hamburger vite avalé
e réalisateur s'est pris les pieds dans cette toile cousue d'une multiplication de fils blancs trop visibles pour être réellement inquiétants.