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FIGHT CLUB |
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En à peine huit ans et quatre films David Fincher est devenu un nom incontournable dans le milieu du cinéma américain. Car après avoir réalisé des clips et des pubs dont on sent encore l'influence dans ses oeuvres tant ses montages sont rapides (façon hyper-cut) et ses images significatives, il commença sa carrière de cinéaste en réalisant Alien 3 (rien que ça) qui ranima le mythe et décoiffa son héroïne principale puisque Sigourney était rasée (sur le dessus uniquement) durant tout le tournage. Mais c'est avec Seven et son univers pluvieux qu'il connut son plus gros succès public même si cette fois-ci il alla encore plus loin vu que son actrice en perdit carrément la tête à la fin. Avec The Game et ses règles moins rigolote que celle du cochon qui rit, il connut pourtant l'échec car sa partie était trop longue, répétitive et même un peu vaine. Pour son dernier film, David fâché de cet insuccès a relevé ses manches et le niveau pour nous offrir un film coup de poing dans la gueule qui va vous laisser knock-out pendant un bon bout de temps. |
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Ca va fighter à tout va... Il faut savoir avant de tout comprendre que |
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Un film qui casse des briques mais aussi des voitures, des avions et quelques gueules... Ca n'aurait put être qu'un film pas glop, pas glop sur des combats à la beauf comme en tourne Van Damme, mais là on en est très loin. C'est parce que ça fait pas de bien par où ça passe, parce que Fincher sait faire et parce que c'est aussi bien écrit que c'est bien filmé que l'on ressort transformé et pas du tout rassuré lorsque la lumière se rallume. Car ce que nous donne à voir le cinéaste est avant tout un regard sur nous-mêmes et le monde dans lequel nous vivons. Brad Pitt et Edward Norton sont tout bonnement ahurissants dans cette oeuvre à l'esprit frappeur et pour le moins frappé. |
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