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DE SI JOLIS CHEVAUX |
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Si " L'homme qui murmurait à l'oreille des Sourdes " ne fit pas grand bruit à sa sortie, celui de Redford avec les chevaux devint rapidement .un succès dans le monde entier. |
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Il était alors assez prévisible que cette œuvre fasse
quelques émules dans les rangs des cinéastes. |
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. Qu'elles étaient vertes nos vallées ! John Grady Cole n'a jamais mis les pieds en dehors de son ranch familial. Ce jeune " poltron-minet " texan aime cette vie loin de la ville et n'a qu'une seule passion : les chevaux. Pourtant en 1949, sa mère vend leur " home sweet home ". Perdant ses racines il voudra devenir un vrai cow-boy loin de son foyer. |
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Il va ainsi décider avec son ami d'enfance Lacey Rawlins, de passer le Rio Grande. Ensemble, ils partiront tenter leurs chances au Mexique. Durant leur périple, ils vont croiser un ado fugueur qui s'est échappé de chez ses patrons au volant d'un cheval (Hum, hum,… plutôt : en volant un cheval, c'est mieux).Lui apportant leur aide, ce jeune paumé changera sans qu'ils s'en rendent compte le cours de leurs existences. Puis, il s'en ira bien vite. John et Lacey trouveront alors du boulot dans une hacienda. |
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.Vilipendé par cette belle famille, cet amour impossible devra alors passer beaucoup d'obstacles avant son épreuve ultime.A la vitesse d'un cheval qui dort. Si les images sont léchées et les paysages de toute beauté, on peut reprocher au cinéaste d'avoir fait un travail trop académique pour être réellement envoûtant. Malgré quelques scènes bien amenées, l'émotion est rarement présente et le rythme ressemble à un lent slow du lac. Dommage, car Penélope Cruz est vraiment superbe dans ce grand manége qui tourne un tour |
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à vide. Ce sera toujours plus dépaysant qu'un loft.
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