BONE COLLECTOR

De Phillip Noyce, avec Denzel Washington,
Angelina Joli, Queen Latifah, Michael Rooker...

Durée 1h58

Phillip Noyce aime les films qui font du bruit comme Danger Immédiat, Jeux de Guerre, Le Saint ou Sliver. Autant d'oeuvres impérissables, ça peu faire peur au premier abord.

Pourtant si nous pouvons regretter le manque d'originalité de certaines de ces histoires (pour ne pas dire toutes), nous pouvons tout de même reconnaître que Noyce sait tenir une caméra et réaliser autrement qu'un simple tâcheron. Pour preuve, il suffit de voir Calme Blanc pour comprendre que notre cinéaste a même du talent. Alors que beaucoup de films hollywoodiens finissent le siècle avec les peurs de l'au-delà comme l'affreux Stigmata, Noyce reprend le bon petit plan du serial killer rodant dans la ville en l'adaptant à sa sauce.

Après tout quand c'est bien fait, ça peut être très bon un peu comme la brandade de morue (mais non je ne parle pas de Lara Fabian).



A force de tirer la couverture sur ses fantastiques facultés à déchiffrer des indices, Lincoln Rhyme s'est retrouvé cloué au lit pour le restant de ses jours. Paralysé des quatre membres, il n'a plus qu'un désir : qu'on l'arrose ou qu'on le pique.
Amélia Donaghy, jeune recrue de la police va quant à elle tomber sur une série de cadavres atrocement mutilés où malgré les indices elle patauge un peu. Après avoir vu les photos et malgré la réticence d'Amélia, Rhyme va accepter d'aider la police dans ses investigations. Notre duo dynamique tentera de prendre de vitesse le meurtrier qui tente de les faire marcher (ce qui est sympa pour Rhyme) en brouillant les pistes.


Si ce n'est pas le meilleur thriller de l'année, on suit avec beaucoup de plaisir ce suspens de bonne augure. Phillip Noyce s'acquitte le mieux possible de ce scénario quelque fois facile mais dont la principale force réside dans ce drôle de couple. Il faut ainsi donc saluer le joli travaille d'Angelina et la belle performance de Denzel Washington même si l'on peut se demander ce que trouveront les scénaristes la prochaine fois pour renouveler le genre. Et ça c'est une bonne colle, Hector.