Quel niveau de fiabilité ?
5 à 6 % d'erreur pour un échantillon de 300 personnes.
Quels sont les principaux enseignements de ce sondage ?
Un premier constat : une majorité des jeunes aiment Angoulême mais un quart des jeunes trouve qu'il s'agit d'une ville de "vieux" sans "ambiance" pas assez animée. Plus de la moitié des jeunes se trouve mal informée. Plus d'un tiers ne trouvent pas sur Angoulême des loisirs qu'ils attendent. Autre élément surprenant : deux tiers des jeunes s'estiment en insécurité le soir et la nuit en particulier au centre ville...
Par ailleurs, ils plébicitent le festival BD, les musiques metisses parce que ce sont des rencontres chaleureuses qui animent Angoulême à l'image de ce qu'ils aimeraient pour leur ville ; ils estiment qu'il manque une salle de concert (56%) et des lieux de rencontre...
Le projet piscine patinoire est fortement plébiscité mais son implantation est aussi fortement contestée...
La médiathèque, qui est peu citée spontannément apparait comme un projet utile voire indispensable : 72% aimerait qu'elle soit au centre ville.
Dernier point, 75%des sondés sont satisfaits des formations mais une forte minorité souhaite des formations plus diversifiées ,notamment au niveau des sections universitaires.
Par rapport à la notion d'insecurité au centre ville, les réponses sont étonnantes...
Oui, le sondage cerne un sentiment d'insécurité...Beaucoup de gens ont été un peu surpris ! Quand on a présenté le questionnaire à Madame le Préfet, elle a été surprise car les faits d'insécurité baissent et les actes de déliquances aussi...
Mais, ce sentiment d'insécurité au centre ville est exprimé...Est ce dû au bruit qui est fait autour de certains actes de délinquance ? Cela mérite d'être pris en considération...
Aucune question posée sur l'Emploi ou la Sexualité ?
Oui, des jeunes nous l'ont fait remarqués pendant le débat...En fait, il faut remonter à la génèse du questionnaire : CAP 2000 se préoccupe plus particulièrement de la coopération intercommunale, le questionnaire a été un peu calqué sur des questions qui relèvent de la communauté d'agglomération.Or, à l'époque, la communauté d'agglomération n'avait pas la compétence économique.
C'est vrai que le questionnaire ne prétend pas saisir toutes les problématiques jeunes et a aussi laissé de côté la sexualité.Avec nos petits moyens il fallait faire des choix.
Selon vous, faudrait il développer une communication spécifique vers les jeunes ?
Je pense qu'il n'y a pas UN type de communication à mettre en place vers les jeunes. Mais, c'est vrai qu'aujourd'hui, à commencer par les journaux, les moyens existants ne touchent pas les jeunes. Il faut s'interroger sur les différents moyens de les atteindre...Donc, une communication, oui ,mais avec différents supports...Cela nous apparait comme un problème fondamental.
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